Billet d’humeur de Joël Da Silva à la suite des propos du maire sortant.
Un article du journal Sud-Ouest du vendredi 22 mai dernier présente une interview du maire sortant de Boucau. Je dois dire ma stupéfaction en lisant les propos de suspicion contenus dans les réponses de l’édile dont on comprend, par ailleurs, l’état de fatigue physique et morale dans laquelle il se trouve après cette terrible épreuve. On peut, en effet, s’interroger sur l’origine du foyer qui a frappé une bonne partie de son équipe.
Le soir du premier tour on a pu constater une certaine insouciance de nombreuses personnes qui n’ont pas respecté le principe de précaution ; les embrassades et autres formes de manifestations montraient la désinvolture ambiante de certains participants. Les communications contradictoires du Président de la République, du Gouvernement et des différents intervenants au niveau des médias n’étaient pas de nature à clarifier la situation et éclairer chaque citoyen sur l’ampleur de la crise.
La plupart des forces politiques mais aussi à titre individuel ont exprimé leur sympathie et leur solidarité à Francis Gonzalez dans cette terrible épreuve qu’il a traversé, tout en lui souhaitant un prompt rétablissement. Aujourd’hui cet article dans lequel il dit « …mais je me demande à qui profite le crime ? » me parait un sous-entendu totalement déloyal et proche de la calomnie car sans citer personne, de fait, chacun peut se sentir ciblé.